Le Gingembre a été l’une des premières épices à atteindre l’Europe.

Au Moyen Age, il a été l’objet d’un important commerce entre l’Europe et l’Orient où il transitait par la route des Indes.

A cette époque, l’usage des épices était réservé aux hautes classes de la société car les épices étaient synonymes de richesse.

Le Gingembre était très utilisé en cuisine et parfumait les vins de Clarée (entrée) et d’Hypocras (dessert). Il jouissait d’une réputation enviable comme un comme tonique digestif et un dynamisant de l’organisme.

Le Gingembre avait une importance comparable à celle du poivre. Il coûtait très cher, servait de monnaie d’échange et donnait lieu à un impôt.

Au même titre que les autres épices, le gingembre est tombé en désuétude au fil des siècles.

L’utilisation contemporaine du gingembre remonte au début des années 1980, lorsqu’un scientifique découvrit, par hasard, qu’en période de rhume, le gingembre réduisait ses nausées.

Le gingembre est un tonifiant par excellence. Au japon, il appelé «Merveille de l’univers».
Son efficacité est due à son pouvoir antioxydant, dont l’un des rôles est de renforcer et protéger le système immunitaire. Le gingembre est recommandé pour redonner force, vitalité et énergie.
A l ‘heure actuelle, ce tubercule fait l’objet de nombreuses études sur ses propriétés thérapeutiques et énergisantes.
Quant à ses vertus aphrodisiaques, il semblerait que celles-ci lui viennent plus de sa capacité à tonifier l’ensemble de l’organisme que des effets directs sur les hormones.